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Quand la démarche qualité et sécurité des soins contribue à l’amélioration de l’environnement.

Le 11 mai dernier, la Haute Autorité de Santé (HAS), autorité administrative indépendante en charge de la certification des établissements de santé[1], publiait sur son site internet un dossier intitulé « pourquoi inscrire le développement durable dans la certification ? »

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Après les 94 millions de doses vaccinales pour la grippe A H1N1, après l’annonce de plus de 1500 maisons promises à la destruction dans les suites de la tempête Xynthia, aujourd’hui la fermeture du trafic aérien européen en raison du nuage de cendres obscurcit un peu plus le ciel du principe de précaution. L’excès de prudence, la protection maximale, pour ne pas dire jusqu’au-boutiste, sont sévèrement critiqués de toutes parts et le principe de précaution remis en cause. Et pourtant, le principe de précaution n’est qu’un principe de prudence et de raison. Lire la suite »

Alors que les Agences Régionales de Santé (ARS) ont été officiellement lancées le 1er avril 2010, inaugurant une nouvelle organisation du système de santé en France qui renforce à la fois les territoires de santé et la tutelle du Ministère sur l’ensemble du système. Et alors que, l’expression « santé environnementale » va s’introduire dans le code de la santé publique par la prochaine entrée en vigueur de dispositions de  la loi Hôpital Patients Santé Territoire du 21 juillet 2009. Quelle place sera réservée à la politique de santé environnement dans le nouveau dispositif ? Comment seront pris en compte les déterminants et les risques environnementaux ? Les ARS seront-elles les acteurs privilégiés d’une santé environnementale institutionnalisée ?

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« L’homme qui protège la nature se protège lui-même ». Proverbe sud-américain

La prise de conscience écologique oblige à s’intéresser aux relations que l’homme entretient avec la nature. Ces rapports de l’homme à la nature ont connu des évolutions, voire des bouleversements, et il convient aujourd’hui de les repenser dans les perspectives actuelles. La question des liens entre l’homme et la nature conduit également et inévitablement à repenser la relation de l’homme avec les autres. La valeur qu’un homme met dans ses relations à la nature conditionne, en partie, ses relations aux autres hommes. Voilà en partie l’objet de la conférence donnée par Patrick Blandin, professeur émérite, au Muséum d’histoire naturelle, dans le cadre d’un cycle de conférence « Vivre et penser la biodiversité ».

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Symptomatique de la crise du progrès et de la crise de confiance que suscite la science, la question de l’expertise sanitaire et environnementale était au coeur du colloque Innovation et Précaution.
Cette expertise se trouve le plus souvent à la base de la décision publique voire de la norme. Or cette expertise reste à la bonne volonté des décideurs mais surtout des industriels, demandeurs d’autorisation et qui fournissent alors le minimum d’informations, faute d’exigence spécifique ou de règles claires en la matière. Cette absence de règle, d’exigence dans la qualité et dans la légitimité de l’expertise préalable fait le lit de la perte de confiance et du discrédit des experts. Lire la suite »

Jeudi 11 et vendredi 12 mars 2010, l’Université de Caen Basse Normandie accueillait le colloque pluridisciplinaire Innovation et Précaution, colloque annuel Environnement et santé. Autour de l’enthousiaste Marie-Pierre Baudin-Maurin, maître de conférence en droit privé, étaient réunis scientifiques, chercheurs, médecins, géographes, linguistes, spécialiste en bio-éthique, sociologues, psychologues et bien sûr des juristes dont les éminents Christian Huglo et Corinne Lepage.

Le thème de cette année, Innovation et Précaution, a permis des échanges, parfois vifs, notamment autour du principe de précaution et des nouvelles technologies (OGM et nano). Chacun a ainsi pu exprimer ce que devrait être ce principe entre innovation, ne pas bloquer la recherche et le progrès, et précaution, éviter les dommages graves et irréversibles à la santé et l’environnement. Lire la suite »

Le 2 mars dernier, la Commission européenne a autorisé la culture et l’utilisation d’une pomme de terre génétiquement modifiée, l’Amflora commercialisée par l’industriel allemand BASF, ainsi que la mise sur le marché de produits contenant du maïs génétiquement modifié, commercialisé par Monsanto. Cette décision largement contestée révèle une position ambiguë des Etats qui se refusent à prendre la responsabilité politique et sociale d’une telle décision. En l’occurrence, les Etats, le Conseil des ministres et la Commission européenne se sont refiler la patate OGM sans que personne n’assume ses choix! Lire la suite »

Passé le temps du deuil et de la consternation, vient celui des interrogations et  de l’action… enfin des promesses d’action. Après Xynthia, une nouvelle alerte de Météo France, encore confirmée dans la réalité, n’a pas été prise en compte par nos pouvoirs publics, et pour la énième fois, des milliers de voyageurs sont restés bloqués. Il y a quelques mois seulement, la neige, vous savez ces petits cristaux d’eau qui tombent en hiver, avait immobilisé et figé le trafic Eurostar. Alors, on s’interroge sur la capacité française a affronter … le temps qu’il fait ! Lire la suite »

A noter ce colloque Innovation et Précaution organisé à l’Université de Caen jeudi 11 et vendredi 12 mars.

« Les problèmes environnementaux sont aujourd’hui au cœur de tous les débats politiques, juridiques ou scientifiques notamment, parce que, par leur gravité et par leur nature, ils concernent tous ces domaines. C’est pourquoi l’idée fait progressivement son chemin qu’on ne pourra les régler (ou limiter) efficacement qu’ensemble, en mettant en commun toutes les compétences. En particulier, un Droit de l’environnement adéquat requiert d’être élaboré sur la base de solides connaissances des données scientifiques, concernant les problèmes à résoudre, celles-ci ne développant en retour pleinement leur utilité que par leur intégration à celui-là. »
Pour plus d’information:
http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/risques/4273

Plus de 50 morts, des animaux décédés par centaines, 45.000 hectares de terres agricoles inondées et un coût estimé à un milliard d’euros, fatalité ou responsabilité humaine ? Lire la suite »